Deux mois depuis le dernier post ...
Nous avons vu défiler cet été à une allure inouïe.
Entre les fêtes, mariages et déménagements, nous avons eu un peu de temps pour aller bourlinguer dans le Trégor et nous éprendre de Tréguier. Nous avons aussi eu le temps de réfléchir et, tous comptes faits, de poser nos bagages sur Plougastel-Daoulas.
Nous avons pris une location saisonnière pour trouver mieux et nous avons trouvé mieux. Nous sommes en cours de déménagement juste un peu plus haut dans le même village appelé "Le Squiffiec". Nous nous y installons en colocation avec Jean-Lou et Damien, deux boulangers en installation. Le four arrive dans quelques jours et nous sommes tous à la recherche de terres à exploiter !
Nouvelle aventure !
mardi 13 septembre 2011
lundi 4 juillet 2011
Echalotes en Cornouaille
Après la Vienne, nous avons rejoint "la Loire à vélo". Vent dans le dos et soleil sur les épaules, nous avons filé à vive allure. Pédalage de 7h à midi pour éviter les coups de chaud !
Nous ne nous sommes pas éternisés sur la route puisque la récolte des échalotes (pour laquelle nous étions inscrits) a débuté avec deux bonnes semaines d'avance. Les châteaux, ce sera pour une autre fois ! A Angers, nous avons donc pris le train pour la région nantaise où nous avons récupéré notre voiture...
Et nous voici à Plougastel où Jacqueline nous accueille. Profitons de l'occasion pour la remercier. On est ici comme chez nous !
Depuis vendredi dernier, donc, nous sommes à quatre pattes dans les champs. Ca avance moins vite que le vélo et c'est plus monotone que la cueillette des simples... Vivement que nous ayons notre jardin !
Nous ne nous sommes pas éternisés sur la route puisque la récolte des échalotes (pour laquelle nous étions inscrits) a débuté avec deux bonnes semaines d'avance. Les châteaux, ce sera pour une autre fois ! A Angers, nous avons donc pris le train pour la région nantaise où nous avons récupéré notre voiture...
Et nous voici à Plougastel où Jacqueline nous accueille. Profitons de l'occasion pour la remercier. On est ici comme chez nous !
Depuis vendredi dernier, donc, nous sommes à quatre pattes dans les champs. Ca avance moins vite que le vélo et c'est plus monotone que la cueillette des simples... Vivement que nous ayons notre jardin !
vendredi 24 juin 2011
Tout droit vers Nantes...
D'ici une semaine on devrait être à Nantes. Ca y est, le périple se termine, nous voilà sur la route du retour ! Fini de blaguer... On regarde de nouveau vers la Bretagne avec pleins de projets en tête ! Avec tout ce que l'on a vu, ça donne envie et ce ne sont pas les idées qui manquent !
Nous avons quitté la compagnie des simples depuis deux jours. Nous y sommes resté un peu plus de deux semaines et ce fut très enrichissant... La haute-vienne est derrière nous, la charente aussi et nous venons d'entrer dans la vienne. On longe le cours d'eau du même nom et ce n'est pas de tout repos... il n'y a pas de route permanente au bord de l'eau ! On fait donc du yo-yo !
M'enfin, c'est beau ! Ici Confolens :
Nous avons quitté la compagnie des simples depuis deux jours. Nous y sommes resté un peu plus de deux semaines et ce fut très enrichissant... La haute-vienne est derrière nous, la charente aussi et nous venons d'entrer dans la vienne. On longe le cours d'eau du même nom et ce n'est pas de tout repos... il n'y a pas de route permanente au bord de l'eau ! On fait donc du yo-yo !
M'enfin, c'est beau ! Ici Confolens :
mardi 14 juin 2011
La compagnie des simples
Après quelques jours de vélo sous les ondées orageuses, nous sommes arrivés tout trempés chez nos nouveaux hôtes. Faut dire qu'on s'est pris un sacré orage sous la tente, puis une belle trempe sur la route !
Depuis une petite semaine donc, et pour encore une semaine a priori, nous sommes en Haute-Vienne, chez "La compagnie des simples". Les jardins sont vastes et regorgent de surprises. Les aromatiques y côtoient les potagères qui elles-mêmes accueillent bien volontiers les médicinales. Au coeur de ce joyeux mélange s'égayent les canards, les poules, les abeilles, les chats et les tiques.
Les tiques ? Oui, c'est un peu sauvage, ici, croyez-nous... C'est comme un gros bois de trois hectares où l'on sème, où l'on plante, où l'on récolte mais où rien n'est pour autant tout à fait "normalisé".
Question confort on ne lésine cependant pas : à la compagnie, les deux grandes habitations sont accueillantes et on ne se laisse pas démonter : on mange bien et on rigole tout notre saoul ; les canapés et les lits sont confortables !
Cette description ressemble fort à une image d'Epinal mais détrompez-vous, on bosse aussi ! C'est le temps des cueillettes des fleurs et elles sont quotidiennes : mélilot, coquelicot, roses, achillée, millepertuis, camomille, épilobe, matricaire, bourrache, bouillon blanc, lavande, hysope, pensée sauvage, bleuet, mauve, souci... Ca ne manque pas !
Et avec la toute récente lune montante, le travail s'intensifie : bouleau, frêne, mélisse, le "gros oeuvre" nous attend.
Pour le réconfort permanent, les cerisiers débordent, les fraisiers donnent, les cassis et les groseilliers ploient, les framboisiers s'affalent. Autant de délicieux fruits rouges que nous dégustons à toute heure du jour.
C'est une nouvelle pause sur notre chemin, et celle-ci nous est à nouveau fort bénéfique !
Depuis une petite semaine donc, et pour encore une semaine a priori, nous sommes en Haute-Vienne, chez "La compagnie des simples". Les jardins sont vastes et regorgent de surprises. Les aromatiques y côtoient les potagères qui elles-mêmes accueillent bien volontiers les médicinales. Au coeur de ce joyeux mélange s'égayent les canards, les poules, les abeilles, les chats et les tiques.
Les tiques ? Oui, c'est un peu sauvage, ici, croyez-nous... C'est comme un gros bois de trois hectares où l'on sème, où l'on plante, où l'on récolte mais où rien n'est pour autant tout à fait "normalisé".
Question confort on ne lésine cependant pas : à la compagnie, les deux grandes habitations sont accueillantes et on ne se laisse pas démonter : on mange bien et on rigole tout notre saoul ; les canapés et les lits sont confortables !
Cette description ressemble fort à une image d'Epinal mais détrompez-vous, on bosse aussi ! C'est le temps des cueillettes des fleurs et elles sont quotidiennes : mélilot, coquelicot, roses, achillée, millepertuis, camomille, épilobe, matricaire, bourrache, bouillon blanc, lavande, hysope, pensée sauvage, bleuet, mauve, souci... Ca ne manque pas !
Et avec la toute récente lune montante, le travail s'intensifie : bouleau, frêne, mélisse, le "gros oeuvre" nous attend.
Pour le réconfort permanent, les cerisiers débordent, les fraisiers donnent, les cassis et les groseilliers ploient, les framboisiers s'affalent. Autant de délicieux fruits rouges que nous dégustons à toute heure du jour.
C'est une nouvelle pause sur notre chemin, et celle-ci nous est à nouveau fort bénéfique !
mardi 31 mai 2011
En plein dans le chemin...
Nous avons quitté Pierre et Elizabeth jeudi dernier, dans la joie, la bonne humeur et le soleil ! Et avec un léger pincement au coeur... Faut dire qu'on y a passé du bon temps, dynamique et sympathique ! Grands mercis à eux !
Une bonne descente, un voyage en train et nous voilà en Aveyron ! Là-bas, on monte sur le Lévézou en partie à vélo...
... avant que Mickaël nous monte dans sa petite camionette sur le plateau, à 7/8 km de chez lui.
Plein de rencontres se font durant ce weekend : Caroline, une autre bretonne à vélo et divers amis d'ici et d'ailleurs (dégustation collective d'un mouton et de vins sans sulfite en pleins champ).
Mickaël étant un botaniste averti, nous avons fait de chouettes balades en sa compagnie à la découverte de la flore locale. Merci à lui. Pour ça, pour la soupe au fromage et pour le reste ! Du temps libre ("c'est les vacances avec vous !" dixit Mickaël) nous a permis de potasser tout ce qu'il nous apprenait.
Côté coups de mains, c'était la période creuse pour les récoltes : tout est énormément en avance et beaucoup déjà fait, donc. Nous avons fait une petite cueillette de fleurs de sureau (environ trois kilos). Fanch a participé à une petite stabilisation du séchoir en construction.
Pour résumer, on a vu et appris là-bas pas mal de choses, tant en construction qu'en botanique et en production de ppam*. Nous nous souviendrons longtemps de l'éternelle discussion entre finalisme et déterminisme chez les plantes.
*plantes à parfum, aromatiques et médicinales.
Une bonne descente, un voyage en train et nous voilà en Aveyron ! Là-bas, on monte sur le Lévézou en partie à vélo...
... avant que Mickaël nous monte dans sa petite camionette sur le plateau, à 7/8 km de chez lui.
Plein de rencontres se font durant ce weekend : Caroline, une autre bretonne à vélo et divers amis d'ici et d'ailleurs (dégustation collective d'un mouton et de vins sans sulfite en pleins champ).
Mickaël étant un botaniste averti, nous avons fait de chouettes balades en sa compagnie à la découverte de la flore locale. Merci à lui. Pour ça, pour la soupe au fromage et pour le reste ! Du temps libre ("c'est les vacances avec vous !" dixit Mickaël) nous a permis de potasser tout ce qu'il nous apprenait.
Côté coups de mains, c'était la période creuse pour les récoltes : tout est énormément en avance et beaucoup déjà fait, donc. Nous avons fait une petite cueillette de fleurs de sureau (environ trois kilos). Fanch a participé à une petite stabilisation du séchoir en construction.
Pour résumer, on a vu et appris là-bas pas mal de choses, tant en construction qu'en botanique et en production de ppam*. Nous nous souviendrons longtemps de l'éternelle discussion entre finalisme et déterminisme chez les plantes.
*plantes à parfum, aromatiques et médicinales.
mardi 24 mai 2011
Bientôt l'Aveyron...
Nous sommes toujours au bout d'une jolie vallée de l'Hérault où les tâches maraîchères ne manquent pas : paillage, soins aux jeunes pousses, arrosages, désherbages. Il fait autour de 30 degrés en milieu de journée et la chaleur nous fait adopter un rythme plus ample : on s'active le matin plus tôt (7/8h), jusqu'à 11h ou 12h environ, puis repos jusqu'à bien 17/18h. La douceur revient et ça tourne jusque vers la nuit.
Jeudi, nous reprendrons le vélo. Descente sur Bédarieux puis montée en train jusqu'à Sévérac-le-Château, à 700m d'altitude. De là, nous longerons l'Aveyron pour ensuite monter à un peu plus de 1000m. Nous allons rencontrer Mickaël et ses "jardins du Mercié", un producteur/cueilleur de plantes aromatiques et médicinales.
La semaine suivante, redescente dans la vallée du Tarn où les quatre cinquièmes de la fratrie de Fanch se retrouveront pour une pause au soleil ! Camping-piscine (chauffée !), après les bains à l'eau très fraîche de la source... Ca va décoiffer !
Jeudi, nous reprendrons le vélo. Descente sur Bédarieux puis montée en train jusqu'à Sévérac-le-Château, à 700m d'altitude. De là, nous longerons l'Aveyron pour ensuite monter à un peu plus de 1000m. Nous allons rencontrer Mickaël et ses "jardins du Mercié", un producteur/cueilleur de plantes aromatiques et médicinales.
La semaine suivante, redescente dans la vallée du Tarn où les quatre cinquièmes de la fratrie de Fanch se retrouveront pour une pause au soleil ! Camping-piscine (chauffée !), après les bains à l'eau très fraîche de la source... Ca va décoiffer !
mardi 17 mai 2011
Ca bosse !
On repique, on plante, on arrose, on motoculte, on débroussaille, on sème... C'est la vie du maraîchage, agrémentée de rire, de bonne cuisine, d'eau de source et de haricots musiciens.
Tout ça, on l'a découvert après une grande belle montée ! Il faisait déjà beau et chaud ; il a plu un tout petit peu et il fait de nouveau chaud et beau. On a une chouette caravane pour nous accueillir ; la yourte auprès pour la cuisine et l'agréable compagnie d'Elisabeth et Pierre-Paul.
On est perdus à 400m d'altitude avec une super vue sur la vallée ; ça roule pour nous, un peu moins pour les vélos !
Tout ça, on l'a découvert après une grande belle montée ! Il faisait déjà beau et chaud ; il a plu un tout petit peu et il fait de nouveau chaud et beau. On a une chouette caravane pour nous accueillir ; la yourte auprès pour la cuisine et l'agréable compagnie d'Elisabeth et Pierre-Paul.
On est perdus à 400m d'altitude avec une super vue sur la vallée ; ça roule pour nous, un peu moins pour les vélos !
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