Deux mois depuis le dernier post ...
Nous avons vu défiler cet été à une allure inouïe.
Entre les fêtes, mariages et déménagements, nous avons eu un peu de temps pour aller bourlinguer dans le Trégor et nous éprendre de Tréguier. Nous avons aussi eu le temps de réfléchir et, tous comptes faits, de poser nos bagages sur Plougastel-Daoulas.
Nous avons pris une location saisonnière pour trouver mieux et nous avons trouvé mieux. Nous sommes en cours de déménagement juste un peu plus haut dans le même village appelé "Le Squiffiec". Nous nous y installons en colocation avec Jean-Lou et Damien, deux boulangers en installation. Le four arrive dans quelques jours et nous sommes tous à la recherche de terres à exploiter !
Nouvelle aventure !
mardi 13 septembre 2011
lundi 4 juillet 2011
Echalotes en Cornouaille
Après la Vienne, nous avons rejoint "la Loire à vélo". Vent dans le dos et soleil sur les épaules, nous avons filé à vive allure. Pédalage de 7h à midi pour éviter les coups de chaud !
Nous ne nous sommes pas éternisés sur la route puisque la récolte des échalotes (pour laquelle nous étions inscrits) a débuté avec deux bonnes semaines d'avance. Les châteaux, ce sera pour une autre fois ! A Angers, nous avons donc pris le train pour la région nantaise où nous avons récupéré notre voiture...
Et nous voici à Plougastel où Jacqueline nous accueille. Profitons de l'occasion pour la remercier. On est ici comme chez nous !
Depuis vendredi dernier, donc, nous sommes à quatre pattes dans les champs. Ca avance moins vite que le vélo et c'est plus monotone que la cueillette des simples... Vivement que nous ayons notre jardin !
Nous ne nous sommes pas éternisés sur la route puisque la récolte des échalotes (pour laquelle nous étions inscrits) a débuté avec deux bonnes semaines d'avance. Les châteaux, ce sera pour une autre fois ! A Angers, nous avons donc pris le train pour la région nantaise où nous avons récupéré notre voiture...
Et nous voici à Plougastel où Jacqueline nous accueille. Profitons de l'occasion pour la remercier. On est ici comme chez nous !
Depuis vendredi dernier, donc, nous sommes à quatre pattes dans les champs. Ca avance moins vite que le vélo et c'est plus monotone que la cueillette des simples... Vivement que nous ayons notre jardin !
vendredi 24 juin 2011
Tout droit vers Nantes...
D'ici une semaine on devrait être à Nantes. Ca y est, le périple se termine, nous voilà sur la route du retour ! Fini de blaguer... On regarde de nouveau vers la Bretagne avec pleins de projets en tête ! Avec tout ce que l'on a vu, ça donne envie et ce ne sont pas les idées qui manquent !
Nous avons quitté la compagnie des simples depuis deux jours. Nous y sommes resté un peu plus de deux semaines et ce fut très enrichissant... La haute-vienne est derrière nous, la charente aussi et nous venons d'entrer dans la vienne. On longe le cours d'eau du même nom et ce n'est pas de tout repos... il n'y a pas de route permanente au bord de l'eau ! On fait donc du yo-yo !
M'enfin, c'est beau ! Ici Confolens :
Nous avons quitté la compagnie des simples depuis deux jours. Nous y sommes resté un peu plus de deux semaines et ce fut très enrichissant... La haute-vienne est derrière nous, la charente aussi et nous venons d'entrer dans la vienne. On longe le cours d'eau du même nom et ce n'est pas de tout repos... il n'y a pas de route permanente au bord de l'eau ! On fait donc du yo-yo !
M'enfin, c'est beau ! Ici Confolens :
mardi 14 juin 2011
La compagnie des simples
Après quelques jours de vélo sous les ondées orageuses, nous sommes arrivés tout trempés chez nos nouveaux hôtes. Faut dire qu'on s'est pris un sacré orage sous la tente, puis une belle trempe sur la route !
Depuis une petite semaine donc, et pour encore une semaine a priori, nous sommes en Haute-Vienne, chez "La compagnie des simples". Les jardins sont vastes et regorgent de surprises. Les aromatiques y côtoient les potagères qui elles-mêmes accueillent bien volontiers les médicinales. Au coeur de ce joyeux mélange s'égayent les canards, les poules, les abeilles, les chats et les tiques.
Les tiques ? Oui, c'est un peu sauvage, ici, croyez-nous... C'est comme un gros bois de trois hectares où l'on sème, où l'on plante, où l'on récolte mais où rien n'est pour autant tout à fait "normalisé".
Question confort on ne lésine cependant pas : à la compagnie, les deux grandes habitations sont accueillantes et on ne se laisse pas démonter : on mange bien et on rigole tout notre saoul ; les canapés et les lits sont confortables !
Cette description ressemble fort à une image d'Epinal mais détrompez-vous, on bosse aussi ! C'est le temps des cueillettes des fleurs et elles sont quotidiennes : mélilot, coquelicot, roses, achillée, millepertuis, camomille, épilobe, matricaire, bourrache, bouillon blanc, lavande, hysope, pensée sauvage, bleuet, mauve, souci... Ca ne manque pas !
Et avec la toute récente lune montante, le travail s'intensifie : bouleau, frêne, mélisse, le "gros oeuvre" nous attend.
Pour le réconfort permanent, les cerisiers débordent, les fraisiers donnent, les cassis et les groseilliers ploient, les framboisiers s'affalent. Autant de délicieux fruits rouges que nous dégustons à toute heure du jour.
C'est une nouvelle pause sur notre chemin, et celle-ci nous est à nouveau fort bénéfique !
Depuis une petite semaine donc, et pour encore une semaine a priori, nous sommes en Haute-Vienne, chez "La compagnie des simples". Les jardins sont vastes et regorgent de surprises. Les aromatiques y côtoient les potagères qui elles-mêmes accueillent bien volontiers les médicinales. Au coeur de ce joyeux mélange s'égayent les canards, les poules, les abeilles, les chats et les tiques.
Les tiques ? Oui, c'est un peu sauvage, ici, croyez-nous... C'est comme un gros bois de trois hectares où l'on sème, où l'on plante, où l'on récolte mais où rien n'est pour autant tout à fait "normalisé".
Question confort on ne lésine cependant pas : à la compagnie, les deux grandes habitations sont accueillantes et on ne se laisse pas démonter : on mange bien et on rigole tout notre saoul ; les canapés et les lits sont confortables !
Cette description ressemble fort à une image d'Epinal mais détrompez-vous, on bosse aussi ! C'est le temps des cueillettes des fleurs et elles sont quotidiennes : mélilot, coquelicot, roses, achillée, millepertuis, camomille, épilobe, matricaire, bourrache, bouillon blanc, lavande, hysope, pensée sauvage, bleuet, mauve, souci... Ca ne manque pas !
Et avec la toute récente lune montante, le travail s'intensifie : bouleau, frêne, mélisse, le "gros oeuvre" nous attend.
Pour le réconfort permanent, les cerisiers débordent, les fraisiers donnent, les cassis et les groseilliers ploient, les framboisiers s'affalent. Autant de délicieux fruits rouges que nous dégustons à toute heure du jour.
C'est une nouvelle pause sur notre chemin, et celle-ci nous est à nouveau fort bénéfique !
mardi 31 mai 2011
En plein dans le chemin...
Nous avons quitté Pierre et Elizabeth jeudi dernier, dans la joie, la bonne humeur et le soleil ! Et avec un léger pincement au coeur... Faut dire qu'on y a passé du bon temps, dynamique et sympathique ! Grands mercis à eux !
Une bonne descente, un voyage en train et nous voilà en Aveyron ! Là-bas, on monte sur le Lévézou en partie à vélo...
... avant que Mickaël nous monte dans sa petite camionette sur le plateau, à 7/8 km de chez lui.
Plein de rencontres se font durant ce weekend : Caroline, une autre bretonne à vélo et divers amis d'ici et d'ailleurs (dégustation collective d'un mouton et de vins sans sulfite en pleins champ).
Mickaël étant un botaniste averti, nous avons fait de chouettes balades en sa compagnie à la découverte de la flore locale. Merci à lui. Pour ça, pour la soupe au fromage et pour le reste ! Du temps libre ("c'est les vacances avec vous !" dixit Mickaël) nous a permis de potasser tout ce qu'il nous apprenait.
Côté coups de mains, c'était la période creuse pour les récoltes : tout est énormément en avance et beaucoup déjà fait, donc. Nous avons fait une petite cueillette de fleurs de sureau (environ trois kilos). Fanch a participé à une petite stabilisation du séchoir en construction.
Pour résumer, on a vu et appris là-bas pas mal de choses, tant en construction qu'en botanique et en production de ppam*. Nous nous souviendrons longtemps de l'éternelle discussion entre finalisme et déterminisme chez les plantes.
*plantes à parfum, aromatiques et médicinales.
Une bonne descente, un voyage en train et nous voilà en Aveyron ! Là-bas, on monte sur le Lévézou en partie à vélo...
... avant que Mickaël nous monte dans sa petite camionette sur le plateau, à 7/8 km de chez lui.
Plein de rencontres se font durant ce weekend : Caroline, une autre bretonne à vélo et divers amis d'ici et d'ailleurs (dégustation collective d'un mouton et de vins sans sulfite en pleins champ).
Mickaël étant un botaniste averti, nous avons fait de chouettes balades en sa compagnie à la découverte de la flore locale. Merci à lui. Pour ça, pour la soupe au fromage et pour le reste ! Du temps libre ("c'est les vacances avec vous !" dixit Mickaël) nous a permis de potasser tout ce qu'il nous apprenait.
Côté coups de mains, c'était la période creuse pour les récoltes : tout est énormément en avance et beaucoup déjà fait, donc. Nous avons fait une petite cueillette de fleurs de sureau (environ trois kilos). Fanch a participé à une petite stabilisation du séchoir en construction.
Pour résumer, on a vu et appris là-bas pas mal de choses, tant en construction qu'en botanique et en production de ppam*. Nous nous souviendrons longtemps de l'éternelle discussion entre finalisme et déterminisme chez les plantes.
*plantes à parfum, aromatiques et médicinales.
mardi 24 mai 2011
Bientôt l'Aveyron...
Nous sommes toujours au bout d'une jolie vallée de l'Hérault où les tâches maraîchères ne manquent pas : paillage, soins aux jeunes pousses, arrosages, désherbages. Il fait autour de 30 degrés en milieu de journée et la chaleur nous fait adopter un rythme plus ample : on s'active le matin plus tôt (7/8h), jusqu'à 11h ou 12h environ, puis repos jusqu'à bien 17/18h. La douceur revient et ça tourne jusque vers la nuit.
Jeudi, nous reprendrons le vélo. Descente sur Bédarieux puis montée en train jusqu'à Sévérac-le-Château, à 700m d'altitude. De là, nous longerons l'Aveyron pour ensuite monter à un peu plus de 1000m. Nous allons rencontrer Mickaël et ses "jardins du Mercié", un producteur/cueilleur de plantes aromatiques et médicinales.
La semaine suivante, redescente dans la vallée du Tarn où les quatre cinquièmes de la fratrie de Fanch se retrouveront pour une pause au soleil ! Camping-piscine (chauffée !), après les bains à l'eau très fraîche de la source... Ca va décoiffer !
Jeudi, nous reprendrons le vélo. Descente sur Bédarieux puis montée en train jusqu'à Sévérac-le-Château, à 700m d'altitude. De là, nous longerons l'Aveyron pour ensuite monter à un peu plus de 1000m. Nous allons rencontrer Mickaël et ses "jardins du Mercié", un producteur/cueilleur de plantes aromatiques et médicinales.
La semaine suivante, redescente dans la vallée du Tarn où les quatre cinquièmes de la fratrie de Fanch se retrouveront pour une pause au soleil ! Camping-piscine (chauffée !), après les bains à l'eau très fraîche de la source... Ca va décoiffer !
mardi 17 mai 2011
Ca bosse !
On repique, on plante, on arrose, on motoculte, on débroussaille, on sème... C'est la vie du maraîchage, agrémentée de rire, de bonne cuisine, d'eau de source et de haricots musiciens.
Tout ça, on l'a découvert après une grande belle montée ! Il faisait déjà beau et chaud ; il a plu un tout petit peu et il fait de nouveau chaud et beau. On a une chouette caravane pour nous accueillir ; la yourte auprès pour la cuisine et l'agréable compagnie d'Elisabeth et Pierre-Paul.
On est perdus à 400m d'altitude avec une super vue sur la vallée ; ça roule pour nous, un peu moins pour les vélos !
Tout ça, on l'a découvert après une grande belle montée ! Il faisait déjà beau et chaud ; il a plu un tout petit peu et il fait de nouveau chaud et beau. On a une chouette caravane pour nous accueillir ; la yourte auprès pour la cuisine et l'agréable compagnie d'Elisabeth et Pierre-Paul.
On est perdus à 400m d'altitude avec une super vue sur la vallée ; ça roule pour nous, un peu moins pour les vélos !
mercredi 11 mai 2011
A vélo dans l'Hérault
Nous venons à nouveau de passer quelques jours chez Lise et Flavien où nos vélos ont passé d'agréables vacances.
Le four a été décoffré il y a deux semaines et a déjà pas mal servi. Nous l'avons testé hier : les pizzas étaient délicieuses.
Nous avons également profité du lac du Salagou et des jolies possibilités de randonnées : montée du mont Liausson et cueillette de thym !
Aujourd'hui nous partons à vélo pour le col de la merquière où nous allons rencontrer un maraîcher-apiculteur qui développe une culture de plantes médicinales. Nous devrions y rester un peu, le temps de mettre les mains à la terre.
Courage ! C'est juste après un petit col à 400 mètres d'altitude ; seulement quelques kilomètres de côte en vue !
Le four a été décoffré il y a deux semaines et a déjà pas mal servi. Nous l'avons testé hier : les pizzas étaient délicieuses.
Nous avons également profité du lac du Salagou et des jolies possibilités de randonnées : montée du mont Liausson et cueillette de thym !
Aujourd'hui nous partons à vélo pour le col de la merquière où nous allons rencontrer un maraîcher-apiculteur qui développe une culture de plantes médicinales. Nous devrions y rester un peu, le temps de mettre les mains à la terre.
Courage ! C'est juste après un petit col à 400 mètres d'altitude ; seulement quelques kilomètres de côte en vue !
vendredi 6 mai 2011
'tite balade dans le pays de Merlin...
Ca y est, nos affaires sont de nouveau dans nos sacs et nous reprenons nos pérégrinations. Tout d'abord et pour clore ce chaud mois d'avril, merci à toi "gars Gilles" de nous avoir chaleureusement accueillis dans ton humble manoir afin que nous puissions travailler dix jours durant, puis, de nouveau dix jours durant, finement préparer ces deux mois qui viennent.
A partir de dimanche, nous serons de nouveau dans l'Hérault. Nous allons y retrouver nos vélos chez Lise et Flavien puis remonter par étapes vers la Bretagne.
Et afin de descendre dans le sud pour remonter à vélo vers le Nord, qu'avons-nous fait ? Du stop vers le Nord, tout naturellement ! Car c'est à Baulon que nous attend une voiture pour faire Rennes-Lodève ce samedi.
Nous sommes arrivés à Baulon mercredi et que n'y avons-nous point trouvé ? Un tandem ! Et une remorque vélo ! Oh ! Fantastique !
"Et si nous allions deux jours en forêt de Brocéliande ?" nous sommes-nous demandés... "Oh, chic alors ! On pourrait même aller voir comment vont les gens du côté de la ferme école !" nous sommes-nous répondus.
Jeudi nous avons pique-niqué à l'étang du pas du houx, puis nous nous sommes rendus au chêne des Hindrés, au tombeau de Merlin et à la fontaine de Jouvence.
En fin d'après-midi, nous avons mis le cap sur la ferm'école d'Aspaari, une pépinière d'entreprises en version agricole : les terres sont mises à disposition des porteurs de projets, de manière à ce qu'ils lancent leurs activités. Là-bas, après quelques temps de flottement, les activités reprennent et une petite troupe bien dynamique s'atèle à faire vivre le lieu. On nous y a tout d'abord offert une tisane tonifiante, puis nous y avons planté des tomates et enfin la tente.
Soirée au coin du feu, histoires d'ici et d'ailleurs, puis nuit fort reposante et ce vendredi retour au plus court juste avant les averses.
A partir de dimanche, nous serons de nouveau dans l'Hérault. Nous allons y retrouver nos vélos chez Lise et Flavien puis remonter par étapes vers la Bretagne.
Et afin de descendre dans le sud pour remonter à vélo vers le Nord, qu'avons-nous fait ? Du stop vers le Nord, tout naturellement ! Car c'est à Baulon que nous attend une voiture pour faire Rennes-Lodève ce samedi.
Nous sommes arrivés à Baulon mercredi et que n'y avons-nous point trouvé ? Un tandem ! Et une remorque vélo ! Oh ! Fantastique !
"Et si nous allions deux jours en forêt de Brocéliande ?" nous sommes-nous demandés... "Oh, chic alors ! On pourrait même aller voir comment vont les gens du côté de la ferme école !" nous sommes-nous répondus.
Jeudi nous avons pique-niqué à l'étang du pas du houx, puis nous nous sommes rendus au chêne des Hindrés, au tombeau de Merlin et à la fontaine de Jouvence.
En fin d'après-midi, nous avons mis le cap sur la ferm'école d'Aspaari, une pépinière d'entreprises en version agricole : les terres sont mises à disposition des porteurs de projets, de manière à ce qu'ils lancent leurs activités. Là-bas, après quelques temps de flottement, les activités reprennent et une petite troupe bien dynamique s'atèle à faire vivre le lieu. On nous y a tout d'abord offert une tisane tonifiante, puis nous y avons planté des tomates et enfin la tente.
Soirée au coin du feu, histoires d'ici et d'ailleurs, puis nuit fort reposante et ce vendredi retour au plus court juste avant les averses.
dimanche 1 mai 2011
Le muguet...
... on a passé dix jours à le ramasser et voici qu'il est peut-être arrivé chez vous aujourd'hui !
Convallaria majalis, de son petit nom, fait partie de la famille des liliacées. Réputée toxique, voyons ce qu'il en est...
La plante entière renferme des substances irritantes :
- les saponosides ;
- les hétérosides cardiotoxiques .
Ainsi "toutes les parties de la plante sont très toxiques. Le muguet est classé parmi les plantes à haute toxicité". Les hétérosides qu'il renferme ont une action sur le système cardiovasculaire, de la même manière que ceux présents dans la digitale.
Les saponosides quant à eux provoquent des troubles digestifs.
L'ingestion de muguet cause la mort par arrêt cardiaque.
Toutefois, celui-ci est utilisé en très petite quantité dans la fabrication de médicaments destinés au traitement de maladies cardiaques.
Gardons tout de même à l'esprit qu'il ne faut pas en manger !
Et lorsque vous en rencontrez dans les bois, sachez, pour finir, que vous avez de fortes chances d'être au sein d'une forêt ancienne ou "naturelle" (impact de l'Homme restreint ou nul).
Sources :
http://les-plantes-medicinales.net/2011/04/muguet-convallaria-majalis/
http://www.poisoncentre.be/article.php?id_article=147
http://fr.wikipedia.org/wiki/Muguet_de_mai
http://fr.wikipedia.org/wiki/Naturalit%C3%A9_%28environnement%29
Convallaria majalis, de son petit nom, fait partie de la famille des liliacées. Réputée toxique, voyons ce qu'il en est...
La plante entière renferme des substances irritantes :
- les saponosides ;
- les hétérosides cardiotoxiques .
Ainsi "toutes les parties de la plante sont très toxiques. Le muguet est classé parmi les plantes à haute toxicité". Les hétérosides qu'il renferme ont une action sur le système cardiovasculaire, de la même manière que ceux présents dans la digitale.
Les saponosides quant à eux provoquent des troubles digestifs.
L'ingestion de muguet cause la mort par arrêt cardiaque.
Toutefois, celui-ci est utilisé en très petite quantité dans la fabrication de médicaments destinés au traitement de maladies cardiaques.
Gardons tout de même à l'esprit qu'il ne faut pas en manger !
Et lorsque vous en rencontrez dans les bois, sachez, pour finir, que vous avez de fortes chances d'être au sein d'une forêt ancienne ou "naturelle" (impact de l'Homme restreint ou nul).
Sources :
http://les-plantes-medicinales.net/2011/04/muguet-convallaria-majalis/
http://www.poisoncentre.be/article.php?id_article=147
http://fr.wikipedia.org/wiki/Muguet_de_mai
http://fr.wikipedia.org/wiki/Naturalit%C3%A9_%28environnement%29
mardi 12 avril 2011
De l'océan au tour et aux jardins
Le week-end fut une nouvelle fois "botanique" :
- Samedi sur le sentier des douaniers en Normandie
- Dimanche aux jardins de Brocéliande à Bréal.
On passe les détails de la stellaire holostée, de la bryone dioïque, de la germandrée, de la consoude, des plantains, violettes et autres fleurs de chêne ou de saule... On dira juste que la baie du Mont Saint Michel est toujours aussi jolie et que les jardins ont bien valu le détour...
Marjo aux jardins de Brocéliande
Et puis,en fin de week-end, on a tourné, poncé et enduit d'huile de lin, c'était sympa à apprendre :
![]()
Aujourd'hui, une super journée chez des producteurs de plantes médicinales d'Ille et Vilaine (Sophie et Benoît, Le Champ de l'Air) ! Et c'est parti pour 4 rangs de désherbage manuel du thym, soit 400 mètres ! Fanch a joué au lièvre et Nolwenn a la tortue... on voit les habitués et ceux qui se font la main...
Nous étions chez un couple installé depuis trois ans sur deux hectares, dont 8000 m2 sont déjà cultivés. Ils vendent des plants en pots et des plantes séchées. Très instructif une nouvelle fois, d'autant que nous avons largement eu le temps de nous entretenir avec Sophie pendant les heures de désherbage. Bref, nous sommes très contents d'avoir passé une journée là-bas.
Demain, avec une semaine d'avance sur ce qui était prévu, nous commençons la cueillette du muguet. C'est parti !
Et comme il se doit et surtout parce qu'on a beaucoup apprécié la porte ouverte (et affinités), moult remerciements à Elodie et Benoît !
- Samedi sur le sentier des douaniers en Normandie
- Dimanche aux jardins de Brocéliande à Bréal.
On passe les détails de la stellaire holostée, de la bryone dioïque, de la germandrée, de la consoude, des plantains, violettes et autres fleurs de chêne ou de saule... On dira juste que la baie du Mont Saint Michel est toujours aussi jolie et que les jardins ont bien valu le détour...
Marjo aux jardins de Brocéliande
Et puis,en fin de week-end, on a tourné, poncé et enduit d'huile de lin, c'était sympa à apprendre :
Aujourd'hui, une super journée chez des producteurs de plantes médicinales d'Ille et Vilaine (Sophie et Benoît, Le Champ de l'Air) ! Et c'est parti pour 4 rangs de désherbage manuel du thym, soit 400 mètres ! Fanch a joué au lièvre et Nolwenn a la tortue... on voit les habitués et ceux qui se font la main...
Nous étions chez un couple installé depuis trois ans sur deux hectares, dont 8000 m2 sont déjà cultivés. Ils vendent des plants en pots et des plantes séchées. Très instructif une nouvelle fois, d'autant que nous avons largement eu le temps de nous entretenir avec Sophie pendant les heures de désherbage. Bref, nous sommes très contents d'avoir passé une journée là-bas.
Demain, avec une semaine d'avance sur ce qui était prévu, nous commençons la cueillette du muguet. C'est parti !
Et comme il se doit et surtout parce qu'on a beaucoup apprécié la porte ouverte (et affinités), moult remerciements à Elodie et Benoît !
lundi 11 avril 2011
Romarin - Rosmarinus officinalis
Qui ne connaît le romarin, cette fameuse lamiacée ?
De la Bretagne au midi, on la trouve dans bon nombre de jardins ...
On utilise les feuilles et les parties fleuries en infusion aux propriétés stomachiques (active la digestion), antispasmodiques (calme les crampes), carminatives (résorbe les gaz digestifs) et cholagogues (active l'écoulement de la bile). Il est donc préconisé en cas d'affections du foie, d'inflammations de la vésicule biliaire et de maux de tête "digestifs".
Puissant emménagogue de surcroît (régularise et facilite les règles).
Attention, une consommation immodérée relève de l'empoisonnement parfois mortel. Bue trop fréquemment, elle excite à outrance le système nerveux. Il est conseillé de ne pas en boire de façon continue plus de trois jours de suite.
Guide des plantes médicinales et guide des plantes sauvages comestibles - delachaux et niestlé
Infusions, thés et tisanes (sous-titre "Les boissons santé"), Valérie Le Du, Ed. DELVILLE.
De la Bretagne au midi, on la trouve dans bon nombre de jardins ...
On utilise les feuilles et les parties fleuries en infusion aux propriétés stomachiques (active la digestion), antispasmodiques (calme les crampes), carminatives (résorbe les gaz digestifs) et cholagogues (active l'écoulement de la bile). Il est donc préconisé en cas d'affections du foie, d'inflammations de la vésicule biliaire et de maux de tête "digestifs".
Puissant emménagogue de surcroît (régularise et facilite les règles).
Attention, une consommation immodérée relève de l'empoisonnement parfois mortel. Bue trop fréquemment, elle excite à outrance le système nerveux. Il est conseillé de ne pas en boire de façon continue plus de trois jours de suite.
- En gargarismes, l'infusion soigne les aphtes.
- La pommade au romarin est indiquée pour les rhumatismes, foulures, contusions, plaies et eczémas.
- Comestible, c'est un condiment bien connu des cuisines provençales et italiennes.
Guide des plantes médicinales et guide des plantes sauvages comestibles - delachaux et niestlé
Infusions, thés et tisanes (sous-titre "Les boissons santé"), Valérie Le Du, Ed. DELVILLE.
jeudi 7 avril 2011
Roulez jeunesse !
Nous voici de nouveau en "Birtagne" comme on entend parfois dire dans le sud !
Et en deux jours de stop pour remonter, on est encore tombés sur un truc super intéressant...
Mardi, lâchés à 8h30 à Béziers, on a trouvé une voiture pour Narbonne, puis une pour Toulouse, puis une pour Langon (les gens nous disent "pendant tout le repas, on vous a vu faire les guignols avec vos pancartes et on se demandait si c'était pas écrit Strasbourg, pour que personne ne vous prenne !") et enfin une pour Bordeaux. Avec une heure d'attente à chaque fois, sauf à langon, ça nous a amenés juste après le péage de Bordeaux vers 14h30. A 16h, on a décidé de partir sur Bordeaux tout court et de sauter dans un train. Pris vers 16h30, on arrive à la gare vers 17h3O... Plus de directs pour Nantes ; il aurait fallu prendre deux TGV via Tours pour 120 euros, "mais il vous reste que 3 min pour le prendre". On oublie : le temps d'imprimer les billets, de sortir la carte bleue, de payer, d'arpenter le souterrain, c'est pas la peine ! A ce prix-là, on préfère être sûrs de monter.
On a donc pris un train pour Montendre parce que là-bas "y'a du vert sur la carte, c'est de la forêt". Toujours mieux qu'une gare, pour dormir, non ? Et puis c'est plus facile de trouver une ferme ou une maison pavillonnaire.
A la descente du train, 19h42 précisément, heure valide SNCF, Fanch alpague une voyageuse "Bonsoir, on cherche un jardin où dormir à la belle étoile, vous n'auriez pas ça ?" La réponse est rapide : "on a 4000 mètres carrés, ca devrait le faire ! Faut juste attendre mon mari qui va arriver d'ici peu pour me ramener."
A ce moment, un monsieur s'approche de nous et s'excuse : " Pardon de vous déranger, mais j'ai entendu votre discussion et je crois comprendre que vous cherchez un hébergement... Je m'occupe d'une association qui s'appelle "solidarités jeunes" et là il n'y a pas grand monde parce que les chantiers c'est l'été et donc les dortoirs sont vides. Si ca vous dit, je vous emmène." On devait faire des têtes de 300 mètres de long car il ajoute : "enfin, si je ne vous fais pas trop peur." Le mec a vraiment l'air sympa, on monte.
Nous voilà propulsés au pays de l'écologie pratique et des volontaires européens (autriche, danemark, arménie, allemagne, france, chine c'est pas européen mais c'est volontaire quand même). La maison fourmille de bonnes idées : récupération massive d'eau de pluie avec mare filtrante, douche solaire, compostage, toilettes sèches, phytoépuration (à l'essai), très beau four à pain, produits nettoyants maison, vaste potager avec spirale des simples, bois des amoureux, cabane de méditation (en construction sous l'autorité volontaire danoise).
Les solidarités sont actives avec divers habitants du village ; l'association organise des évènements locaux ... Comme on nous a dit : "Vous ne vous attendiez pas à trouver çà à Montendre ce soir, hein ?!?" Pour sûr non alors ! En tous cas grands mercis à tous les membres que nous avons vus pour leur accueil.
Mercredi, après une visite du jardin de l'association entre 9h30 et 10h, nous sommes remontés sur la région nantaise via la nationale par Saintes, Niort, Parthenay et Cholet. Nous sommes arrivés à Bouaye autour de 17h. Impeccable !
Ps : Grand merci à toi Flavien pour ces 1,5 kg de pain qui nous ont fièrement soutenus ces deux derniers jours. En plus c'était délicieux ! Et grand merci à vous Lise et Flav' pour votre chaleureux accueil au soleil. A la prochaine avant l'été !
Et en deux jours de stop pour remonter, on est encore tombés sur un truc super intéressant...
On a donc pris un train pour Montendre parce que là-bas "y'a du vert sur la carte, c'est de la forêt". Toujours mieux qu'une gare, pour dormir, non ? Et puis c'est plus facile de trouver une ferme ou une maison pavillonnaire.
A la descente du train, 19h42 précisément, heure valide SNCF, Fanch alpague une voyageuse "Bonsoir, on cherche un jardin où dormir à la belle étoile, vous n'auriez pas ça ?" La réponse est rapide : "on a 4000 mètres carrés, ca devrait le faire ! Faut juste attendre mon mari qui va arriver d'ici peu pour me ramener."
A ce moment, un monsieur s'approche de nous et s'excuse : " Pardon de vous déranger, mais j'ai entendu votre discussion et je crois comprendre que vous cherchez un hébergement... Je m'occupe d'une association qui s'appelle "solidarités jeunes" et là il n'y a pas grand monde parce que les chantiers c'est l'été et donc les dortoirs sont vides. Si ca vous dit, je vous emmène." On devait faire des têtes de 300 mètres de long car il ajoute : "enfin, si je ne vous fais pas trop peur." Le mec a vraiment l'air sympa, on monte.
Nous voilà propulsés au pays de l'écologie pratique et des volontaires européens (autriche, danemark, arménie, allemagne, france, chine c'est pas européen mais c'est volontaire quand même). La maison fourmille de bonnes idées : récupération massive d'eau de pluie avec mare filtrante, douche solaire, compostage, toilettes sèches, phytoépuration (à l'essai), très beau four à pain, produits nettoyants maison, vaste potager avec spirale des simples, bois des amoureux, cabane de méditation (en construction sous l'autorité volontaire danoise).
Les solidarités sont actives avec divers habitants du village ; l'association organise des évènements locaux ... Comme on nous a dit : "Vous ne vous attendiez pas à trouver çà à Montendre ce soir, hein ?!?" Pour sûr non alors ! En tous cas grands mercis à tous les membres que nous avons vus pour leur accueil.
Mercredi, après une visite du jardin de l'association entre 9h30 et 10h, nous sommes remontés sur la région nantaise via la nationale par Saintes, Niort, Parthenay et Cholet. Nous sommes arrivés à Bouaye autour de 17h. Impeccable !
Ps : Grand merci à toi Flavien pour ces 1,5 kg de pain qui nous ont fièrement soutenus ces deux derniers jours. En plus c'était délicieux ! Et grand merci à vous Lise et Flav' pour votre chaleureux accueil au soleil. A la prochaine avant l'été !
lundi 4 avril 2011
Ca vaut le coup d'oeil...
Hier, nous sommes allés visiter le jardin d'un producteur-cueilleur-transformateur, membre du GIE Plante Infuse depuis trois ans. Tranquillement, nous avons découvert son univers de simples (sauges, verveines, roses, herbe à chats, camomille, mélisse, romarin, absinthe, bourrache, menthe...)
Ce fut une chouette rencontre, on en retiendra la simplicité avec laquelle les 2000 m2 sont gérés et le potentiel des cueillettes sauvages. Une autre chose nous a parue très intéressante : au sein du groupement, régulièrement, les cueillettes se font collectivement ; en particulier les cueillettes sauvages. Autres avantages non négligeables du groupement : la mise en commun des ateliers de transformation et l'emploi d'un temps plein dédié à l'administratif et aux commandes.
Pour résumer, c'est à taille humaine et ça gagne peu ; on y respire !
Là aussi ça vaut le coup d'oeil : nous vous ouvrons aux secrets de la gastronomie française :
Ah mais si mais c'est bien sûr ! Mieux que la coquille, pour préserver les qualités de l'oeuf coquille : la Tétra Brik !
En ce qui concerne la suite des évènements... Nous comptons être en île-et-vilaine jeudi, où nous passerons une semaine entre Chèze et Canut. Pour la deuxième quinzaine d'Avril, nous redescendrons en terres nantaises chez Gillou pour dix jours de cueillette rémunérée d'une plante toxique bien connue du mois de mai. Eh oui, par une savante recette, héritée d'un mage celte, mêlant sueurs chaudes et froides, coupures du pouce et de l'index droits, horaires matinaux, insolations et rincées, on transmute le muguet en beurre dans les épinards !
Ce fut une chouette rencontre, on en retiendra la simplicité avec laquelle les 2000 m2 sont gérés et le potentiel des cueillettes sauvages. Une autre chose nous a parue très intéressante : au sein du groupement, régulièrement, les cueillettes se font collectivement ; en particulier les cueillettes sauvages. Autres avantages non négligeables du groupement : la mise en commun des ateliers de transformation et l'emploi d'un temps plein dédié à l'administratif et aux commandes.
Pour résumer, c'est à taille humaine et ça gagne peu ; on y respire !
Là aussi ça vaut le coup d'oeil : nous vous ouvrons aux secrets de la gastronomie française :
Ah mais si mais c'est bien sûr ! Mieux que la coquille, pour préserver les qualités de l'oeuf coquille : la Tétra Brik !
En ce qui concerne la suite des évènements... Nous comptons être en île-et-vilaine jeudi, où nous passerons une semaine entre Chèze et Canut. Pour la deuxième quinzaine d'Avril, nous redescendrons en terres nantaises chez Gillou pour dix jours de cueillette rémunérée d'une plante toxique bien connue du mois de mai. Eh oui, par une savante recette, héritée d'un mage celte, mêlant sueurs chaudes et froides, coupures du pouce et de l'index droits, horaires matinaux, insolations et rincées, on transmute le muguet en beurre dans les épinards !
samedi 2 avril 2011
Lierre terrestre - Glechoma hederacea
Cette plante est présente dans toute l'Europe. On la trouve dans les bois clairs, les prairies, les lisières et les clairières.
Elle couvre le sol d'un tapis plus ou moins étendu.
Plante caractérisée par :
- son odeur aromatique ;
- sa fleur bleue voire rose ;
- son appartenance aux plantes vivaces.
Elle est utilisée pour ses propriétés expectorantes (provoque l'excrétion des sécrétions pulmonaires), béchiques (calme la toux) et toniques.
Ses fleurs sortent entre mai et juin et sa récolte se fait entre avril et juin.
Plante comestible, ses jeunes feuilles ont un parfum très particulier. Elles se consomment agréablement avec salades et soupes. Elles contiennent de la vitamine C.
Sources :
Guide des plantes médicinales et guide des plantes sauvages comestibles - delachaux et niestlé
Elle couvre le sol d'un tapis plus ou moins étendu.
Plante caractérisée par :
- son odeur aromatique ;
- sa fleur bleue voire rose ;
- son appartenance aux plantes vivaces.
Elle est utilisée pour ses propriétés expectorantes (provoque l'excrétion des sécrétions pulmonaires), béchiques (calme la toux) et toniques.
Ses fleurs sortent entre mai et juin et sa récolte se fait entre avril et juin.
Plante comestible, ses jeunes feuilles ont un parfum très particulier. Elles se consomment agréablement avec salades et soupes. Elles contiennent de la vitamine C.
Sources :
Guide des plantes médicinales et guide des plantes sauvages comestibles - delachaux et niestlé
vendredi 1 avril 2011
Un jour un four
Tout commence avec une palette :
Par dessus, on met une vieille cible de tir à l'arc réformée, puis une couche de petits cailloux et une bonne épaisseur de terre argileuse. Tout cela doit isoler extérieurement. (Normalement, à la place de tout ça, on met une épaisse couche de mélange terre(argileuse)-paille).
Là-dessus, une couche de mélange terre-sable-chaux :
Puis quelques carreaux de terre-cuite pour une belle sole :
La pause de midi tombe au bon moment pour laisser un peu tirer la chaux sous la sole.
Après déjeuner, on prépare alors le volume de four : coffrage de terre crue sur papier pour éviter l'adhésion à la sole.
Pour faire la voûte, vient alors une épaisse couche de mélange terre-sable-chaux :
Puis une couche de terre (normalement terre-paille) :
Et enfin une protection chaux-sable :
Un four un jour
Des fous qui jouent
Par dessus, on met une vieille cible de tir à l'arc réformée, puis une couche de petits cailloux et une bonne épaisseur de terre argileuse. Tout cela doit isoler extérieurement. (Normalement, à la place de tout ça, on met une épaisse couche de mélange terre(argileuse)-paille).
Là-dessus, une couche de mélange terre-sable-chaux :
Puis quelques carreaux de terre-cuite pour une belle sole :
La pause de midi tombe au bon moment pour laisser un peu tirer la chaux sous la sole.
Après déjeuner, on prépare alors le volume de four : coffrage de terre crue sur papier pour éviter l'adhésion à la sole.
Pour faire la voûte, vient alors une épaisse couche de mélange terre-sable-chaux :
Puis une couche de terre (normalement terre-paille) :
Et enfin une protection chaux-sable :
Un four un jour
Des fous qui jouent
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